Floria Guei supersonique aux 4 x 400 m. Une leçon de persévérance.

Vous avez peut-être vu une des images les + fortes de l'Euro d’athlétisme de Zürich: 

la France a décroché l'or en relais 4x400m féminin grâce à une folle fin de course: vidéo

Floria Guei écrivait la veille de la finale par équipe :

Cette première sélection individuelle aux Championnats d’Europe ne fut pas à la hauteur de mes espérances. Amère sensation de ne pas m’être exprimée. Énorme déception.

En attendant, je mets cette déception personnelle de côté.

Place désormais aux relais avec mes coéquipières du 4x400mètres !

Motivation, Concentration, Détermination

Et pendant le 4 x 400 mètres, aussi, personne n’y croyait plus. Voici les propos du commentateur "Il n'y aura pas de podium pour la France. Floria donne tout ce qu'elle a mais malheureusement, ce ne sera pas suffisant."

…….Jusqu'à 150 mètres de la ligne d'arrivée.

Lancée en 4e position, Guei a fini comme un boulet de canon pour dépasser ses trois dernières rivales dans les  derniers mètres. Saisissant!

Voici ses propos après la course : RIEN N’EST JOUE D’AVANCE. QUAND ON N’A PAS FRANCHI LA LIGNE, TOUT EST POSSIBLE

Combien de fois ne nous est-il pas arrivé de nous dire : « c’est foutu, j’y arriverai pas » 

La prochaine fois que cela vous arrive, arrêtez de ruminer, allumez votre PC et revisionnez cette vidéo et reprenez les mots de Floria : Motivation, Concentration, Détermination comme mantra pour vous aider. 
C'est aussi un peu cela, l'essence du Selfcoaching ,qui me tient tellement à cœur: des méthodes pour augmenter son efficacité personnelle.

Pour ceux qui veulent en savoir plus, voici l’intégrale de la course et le site web de cette très belle athlète.

Dominique

On me demande souvent : « Quand est-ce que je sais que le Selfcoaching a marché pour moi ? ».

La première réponse qui vient est souvent une réponse par la négative :
« Quand tu n’auras plus les signaux de stress tels que maux de tête, palpitations, perte de sommeil, nouvel urticaire, irritabilité ou malaise digestif,…. »

Mais il y une autre manière de voir les choses. Éminemment plus positive : quand tout va bien !

Comment savoir que tout va bien? Certains indices apportent une réponse à cette question.

Tout va bien quand l’humeur que nous affichons (joie, tristesse, colère, calme...) concorde avec la situation du moment. Nous sommes joyeux ou contents parce que la nouvelle est bonne. Nous sommes tristes ou peinés parce que la nouvelle est mauvaise. Comme nous pouvons aussi être abattus, voire déprimés à la suite de la perte d’un être cher. La variation de notre humeur est une forme d’adaptation aux aléas de la vie. Rester de glace, ne laisser voir aucune émotion lorsqu’on vit un événement tragique peut être un signe que tout ne tourne pas rond!

Tout va bien quand on a des émotions variées qu’on exprime sans perdre le contrôle de soi. Une colère qui dégénère en violence ou une peine d’amour qui n’en finit plus indique un dérapage mental qui devrait être corrigé.

Tout va bien quand on est capable de se concentrer sur une tâche, de maintenir son attention le temps nécessaire à ce que l’on fait ou encore de porter des jugements pondérés sur la réalité. Par contre, tenir des propos incohérents, passer d’un sujet à l’autre sans raison apparente, entreprendre plusieurs tâches en même temps sans jamais les terminer, être en proie à la moindre influence, perdre facilement sa concentration, avoir de la difficulté à mémoriser ou manquer d’énergie pour accomplir une tâche intellectuelle simple, sont tous des indices d’un malaise psychique.

Tout va bien quand on est à l’écoute de son corps et qu’on reconnaît les signes d’un niveau de tension élevée, par exemples des maux de tête, des palpitations, une perte de sommeil, un nouvel urticaire ou des malaises digestifs. Ignorer ces signaux d’alarme c’est permettre au stress de diminuer notre résistance physique et psychique. Craquement en vue!

Tout va bien quand on a la volonté requise pour accomplir les gestes routiniers de la vie quotidienne comme se lever le matin à l’heure prévue, respecter régulièrement son horaire du jour, entretenir ses vêtements, laver et ranger la vaisselle (même s’il y a des choses plus agréables J...) Si, au contraire, se lever le matin est devenu un fardeau, qu’on laisse tout traîner dans la maison, qu’on néglige son alimentation, son hygiène, on est sur une mauvaise pente.

Tout va bien quand on a confiance en soi : on évite de toujours se comparer aux autres et de toujours se soucier de ce que les autres pensent de soi. On forge la conviction qu’on peut non seulement entreprendre quelque chose mais qu’on a des chances de réussir. Quand on reste dans un rôle de victime ou qu’on dramatise, on dérape.

Tout va bien quand … à vous d’écrire votre histoire.

Dominique.

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