Le chavirage (video si vous ne l'avez pas encore vu) de Jean-Pierre Dick ce jeudi m'a rappeler les intervenants de
la journée Emergences, et en particulier Christophe André et Anne-Dauphine
Julliand, je me suis rappelé qu’on me dit souvent dans mes formations de Selfcoaching que la pensée positive n’est pas réaliste car notre monde n’est pas forcément
tout rose tous les jours.
Eh bien, laissez-moi vous dire : vous avez
raison et la psychologie positive ne se résume pas à
l’expression « Que du bonheur ! ». A l’inverse , il est normal et même nécessaire d’avoir des pensées négatives (irritations, frustrations,
colère, tristesse, dégoût, …).Elles sont en quelque sorte la quille et la coque du
navire (notre vie) dont nous sommes le capitaine.
Sans la quille, il est impossible de tenir le bateau
droit. Pareil pour les émotions négatives : elles font partie du processus
qui rend possible d’avoir des pensées positives. Nous devons donc accepter ces
moments de détresse, de découragement et ne pas vouloir les enfermer dans une
attitude ‘je vais bien, tout va bien’. Non, à ces moments-là, tout ne va pas
bien!.
Par contre sans mât et sans voile, le voilier fait du
sur place. Nous avons donc besoin de pensées positives pour avance.
Et le ratio à atteindre pour une vie heureuse et son développement personnel est = ou > 3
Positives vs. 1 négative. C’est en tout cas, le résultat des recherches de
Barbara Frederickson, professeur de psychologie à l’université de Caroline du
nord, Chapel Hill.
Je vous conseille la lecture de l’article et les deux
vidéos (en anglais) sur Greater Good Science Center de l’université de Berkeley.
et si vous voulez vous pouvez tester votre ratio (en
anglais) sur le site :
Belle semaine